La tendance baissière de la rentrée de septembre s’accélère et se confirme. En octobre, les candidats à l’emprunt immobilier peuvent profiter de belles réductions. Recul des barèmes […]
Héritage, épargne, prime, bonus… à l’échelle d’une durée d’emprunt immobilier qui se compte en dizaines d‘années, il n’est pas rare de disposer au bout d’un certain temps d’un montant financier suffisamment important pour que l’on se pose la question de savoir s’il faut s’orienter vers un investissement en épargne ou, au contraire, privilégier le remboursement de son emprunt immobilier. Solder son prêt peut paraître plus intéressant mais ce n’est pas toujours le cas.
Un choix complexe
En soldant son prêt, l’emprunteur s’enlèvera une charge mais se privera par ailleurs d’un capital pouvant être replacé. En conservant son prêt, il pourra placer son capital et y puiser les fonds nécessaires pour payer ses échéances. La rémunération faible de l’épargne et les taux bas ont rendu la réponse moins évidente qu’auparavant.
Un emprunteur aura donc tout intérêt à étudier de très près les avantages d’utiliser une partie de cet argent pour solder plus rapidement une partie de son prêt immobilier. D’autant que la logique mathématique lui donne raison, même dans le cas d’un remboursement partiel. Théoriquement, plus vite un crédit est remboursé, moins il est onéreux en intérêts et en assurance.
Comparer les taux d’intérêts mais pas seulement
Reste un troisième facteur : les frais liés au remboursement anticipé. En effet, dans le cas d’un remboursement anticipé, même (surtout) partiel, la banque facture à l’emprunteur des pénalités, plafonnées par la loi, au montant le plus faible entre 6 mois d’intérêts du montant remboursé ou 3 % du capital restant dû. Il suffit de demander à sa banque d’effectuer le calcul précis de ces indemnités de remboursement anticipé (IRA) mais en général, il faut compter de plusieurs centaines à plusieurs milliers d’euros.
Pour être sûr de prendre la bonne décision, il est judicieux de faire des simulations préalables avec un conseiller financier qui tiendra aussi compte de la situation individuelle de l’emprunteur et de ses projets à court et moyen terme.