Ce mois d’octobre, le rose prend une signification particulière pour Ace Crédit qui s’engage activement dans la lutte contre le cancer du sein. En partenariat avec la […]
Si la hausse des prix immobiliers dans l’ancien semble globalement ralentir en France, le niveau des ventes est lui aussi en baisse, selon le dernier baromètre de LPI-SeLoger.
Toujours de grosses disparités selon les villes
Sur l’année, les prix des appartements anciens augmentent de 4,8 % mais seulement de 3,3 % pour les maisons. Bordeaux, Lille, Lyon et Paris voient ainsi leurs prix au m² dans l’ancien progresser respectivement de 13,6 %, 9,8 %, 8,4 % et 8 %. Dans l’actuel classement des villes les plus chères, Paris est toujours largement en tête (9 520 €/m²), suivi dans un mouchoir de poche par Bordeaux (4 423 /m²), Lyon (4 412 €/m²), Nice (4 227 /m²) et Aix-en-Provence (4 068 €/m²).
Mais cette accélération, qui touche quand même 33 % des villes de plus de 100 000 habitants, ne saurait occulter le fait que, par endroits, les prix immobiliers n’augmentent plus que très faiblement (à l’image de ce qui se passe à Strasbourg qui gagne « seulement » 1,9 % sur l’année) ou font du « sur place » (comme à Tours où ils sont au point mort), voire chutent lourdement. C’est d’ailleurs ce qui est en train de se produire à Besançon (- 9,2 %).
Le niveau des marges de négociation remonte à 4,2 %
Pour ce qui est des marges de négociation, le système des vases communicants joue évidemment à plein. En effet, profitant du fait que le « marché n’est pas aussi vaillant qu’il y a un an » et quela demande en termes de logements faiblit, le niveau des négociations « progresse, confirmant la remontée qu’il avait amorcée durant l’été 2017. ». Une estimation réaliste l’évalue à 3,5 % du prix de vente affiché pour les appartements et 5,2 % pour les maisons.
Baisse des transactions immobilières
Comme le constate Michel Mouillart, le « marché de l’ancien est en panne… ». Sont à l’origine de cette « tendance récessive », qui caractérise le marché de l’immobilier ancien, la remise en cause par le gouvernement de certaines aides financières et un nombre des demandes de crédits en chute libre. Laquelle chute n’est nullement freinée par le niveau historiquement bas des taux d’intérêt bancaires constatés ce premier trimestre.