Le moment pour acheter ? La baisse des taux immobiliers amorcée depuis plusieurs semaines se poursuit en novembre. Une excellente nouvelle pour les candidats à l’emprunt immobilier qui […]
D’après l’Observatoire Crédit Logement/CSA, les taux de crédit immobilier seraient tombés à 2.59% en septembre 2014. Les taux sont historiquement bas. C’est donc une véritable aubaine pour toute personne ayant un projet immobilier à réaliser.
Ainsi, après une baisse sensible des volumes de transactions en 2012, ceux-ci sont remontés en 2013 et devraient rester stables en 2014. Si donc en 2014, la baisse continuelle des taux n’a pas réellement provoqué de ruées vers l’investissement immobilier, en revanche on enregistre une forte poussée des renégociations de taux et de rachats immobiliers.
C’est un phénomène qui s’explique aisément. Les écarts de taux d’emprunt sont tels entre ceux d’aujourd’hui et ceux pratiqués il y a quelques années (3,5 à 5% dans les années 2008-2010), que l’intérêt de la renégociation pour un emprunteur est manifeste.
Les emprunteurs profitent donc de cette conjoncture exceptionnelle pour essayer d’alléger leurs mensualités. Selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA, les rachats de crédit constituent environ 40% des dossiers traités sur les 3 derniers mois, contre 35% en 2013.
Le mois d’octobre est traditionnellement un mois porteur sur le marché immobilier. Parce que leurs objectifs commerciaux de fin d’année ne sont pas encore atteints, les banques consentent des taux une nouvelle fois revus à la baisse.
Elles octroient en moyenne des prêts à 2,5 % (hors assurance) sur 15 ans et à 2,85 % sur 20 ans. Les emprunteurs porteurs des meilleurs dossiers peuvent décrocher des taux de l’ordre de 1,85 % (hors assurance).
Pour autant, le nombre de prêts accordés n’est pas vraiment orienté à la hausse, alors que l’endettement moyen des emprunteurs est lui en hausse constante depuis 12 mois.
En effet, le montant global moyen emprunté au cours du troisième trimestre 2014, était de 186.600 euros dans le bien immobilier neuf et de 184.700 euros dans l’ancien. Ce qui représente un différentiel de + 12.000 et 6.000 euros par rapport au troisième trimestre