Ce mois d’octobre, le rose prend une signification particulière pour Ace Crédit qui s’engage activement dans la lutte contre le cancer du sein. En partenariat avec la […]
Face à la crise qui sévit dans le secteur immobilier, François Villeroy de Galhau, actuel gouverneur de la Banque de France, en appelle aux établissements bancaires. Il souligne l’importance de soutenir le marché du crédit malgré la hausse des taux.
Les banques incitées à prêter aux ménages
Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a récemment déclaré que le secteur financier français se devait « d’assurer un financement sain de l’économie française », dans un contexte de remontée des taux. Il en appelle ainsi à la responsabilité des établissements bancaires en les invitant à continuer à octroyer des prêts immobiliers. Lors de l’ouverture de la conférence annuelle de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), François Villeroy de Galhau a d’ailleurs insisté sur le fait qu’il n’y avait « aucune justification à la hausse de refus des banques ». Il a également invité les banques et pouvoirs publics à « réfléchir » à une procédure amiable pour « les crédits immobiliers apparemment solvables et qui auraient donné lieu à refus. »
Une situation tendue sur le marché du crédit immobilier
Le marché du crédit immobilier traverse une période difficile, avec une diminution de la demande des ménages et une augmentation des taux d’intérêt. D’après la Banque de France, le volume de crédits accordés a plongé de 46 % en un an, pour atteindre à peine les 10 milliards d’euros en septembre (9,2 milliards d’euros). Une situation qui s’explique par la hausse des prix de l’immobilier et l’inflation galopante qui ont rogné le pouvoir d’achat des ménages.
Le gouverneur défend les normes du HCSF
Autre point important : le gouverneur de la Banque de France ne remet pas en cause les normes du Haut Conseil de stabilité financière (HCSF). Responsable de l’exclusion de certains profils du financement, les règles du HCSF permettent néanmoins :
- d’encadrer la durée des prêts ;
- de limiter le poids des mensualités par rapport au revenu des ménages ;
- de prévenir le surendettement.
François Villeroy de Galhau a ainsi rappelé que ces normes avaient « rempli (leur) mission » et qu’il existait des marges de flexibilité. Il a également répondu aux inquiétudes de la Fédération bancaire française (FBF), qui évoque une diminution nette de la demande de crédit des ménages, en assurant que les conseillers bancaires étaient « toujours à l’écoute de leurs clients pour trouver des solutions. » Il ajoute que la stabilisation des taux du livret A et le relèvement des taux d’intérêt ont permis aux banques de retrouver une marge de manœuvre et de la rentabilité. Autant de raisons qui devraient leur permettre de ne pas brider l’accès au crédit.
Pour vous aider à décrocher un emprunt, le recours à un courtier en crédit est vivement recommandé. Sa disponibilité, son expertise et son réseau de partenaires font de lui le meilleur atout pour obtenir un crédit au meilleur taux selon votre profil et votre projet.