Coronavirus : quelle activité pour les transactions immobilières ?

La période de confinement impacte l’ensemble des composantes de l’immobilier, par exemple les chantiers de construction pour lesquels nombreux sont les promoteurs et constructeurs à privilégier le chômage partiel. Les agences immobilières sont invitées à opter pour le télétravail. Conséquence : plus de visites ni d’état des lieux ou presque, un coup de frein aux projets de vente et d’achat. Il reste certes les rendez-vous téléphoniques les visites virtuelles et la signature électronique des documents, mais cela ne remplace pas les visites et les échanges physiques qui sont dans l’ADN de la profession.

Patience pour son financement

En matière de financement aussi, les établissements prêteurs et les courtiers sont contraints par le confinement décrété par l’État. Le télétravail maintient une continuité de service, mais les délais de traitement des dossiers pourront s’allonger. Pas de suspension des projets pour autant, mais le contexte exceptionnel se traduit par des échanges plus espacés avec les banques. Plus que jamais, il est important que les dossiers des emprunteurs soient préparés avec soin et complets avant d’être transmis à l’établissement prêteur, afin de ne pas ajouter de délais supplémentaires.

Pas d’effet spectaculaire à prévoir

Néanmoins, il y a des motifs d’espoir ! Les projets ne vont pas s’arrêter avec le confinement mais sont différés dans leur majorité. Le plan de choc du gouvernement pour aider les salariés et les entreprises devrait atténuer le risque lié à la perte éventuelle de revenus… Quant aux prix et aux taux du crédit immobilier, ils ne devraient être que peu affectés par ce contexte, la pierre étant réputée pour sa stabilité là où les marchés financiers sont particulièrement sensibles à la conjoncture. Par ailleurs, les taux directeurs de la BCE demeurent extrêmement bas, rien n’indique donc une remontée soudaine des taux immobiliers pour le moment.

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