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Le mois de septembre n’est pas seulement celui de la rentrée des classes, il annonce également la notification de la taxe foncière à payer par les propriétaires immobiliers. Ces derniers peuvent déjà s’attendre à une note 2018 plus salée que l’année précédente. D’où l’importance d’anticiper cette charge dès le départ dans le plan de financement pour l’achat de sa résidence. Contrairement à la taxe d’habitation, elle n’a pas vocation à disparaître et peut représenter en moyenne 2,3 mensualités supplémentaires par an.
Un impôt local
Côté bonnes nouvelles : la taxe d’habitation est appelée à disparaître progressivement d’ici 2020. Les ménages gagnant moins de 5090 euros par mois, pour un couple avec deux enfants, verront leur imposition baisser de 30% dès cette année. En revanche, une hausse de la taxe foncière, impôt local annuel collecté par les collectivités territoriales et acquitté uniquement par les propriétaires, est fortement probable dans les années à venir.
La taxe foncière sert à financer les équipements collectifs et les services des collectivités territoriales : équipements sportifs, dépenses scolaires, entretien de la voirie, … dans les villes, les départements et les régions. Si les arbitrages des villes pour la part communale de la taxe foncière ne sont pas encore tous connus aujourd’hui, c’est en revanche le cas pour les départements. Sans surprise selon le décompte du magazine Capital cité par LaVieImmo.com, il y a plus d’augmentations que de baisses. Une dizaine de départements ont d’ores et déjà décidé d’augmenter leur taux d’imposition sur la part de la taxe foncière qui leur revient.
Augmentation à venir
La palme d’or revient au département des Hautes-Alpes, dont la taxe va passer de 20,91% à 26,1%, soit une progression de près de 25% en seulement un an. L’évolution des taux est également très importante dans le Lot-et-Garonne (+21%) et en Lozère (+16%). A contrario, notons une baisse réellement significative dans le Nord (-10,1%), la Haute-Corse (-6,6%) et le Morbihan (-3%). Même si les autres départements ont laissé leur taux inchangé, la méthode même de calcul de la taxe foncière, qui s’appuie sur des valeurs locatives revalorisées chaque année par la loi de finances, génèrera une légère hausse (+1,24%).
Les communes, confrontées à la baisse des dotations de l’Etat et à la suppression progressive de la taxe d’habitation, devraient elles aussi être fortement tentées de remonter leur taux sur leur part de taxe foncière. C’est la crainte de Pierre Hautus, directeur de l’Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI) : « Le risque, c’est que les communes anticipent cette baisse et commencent dès maintenant à augmenter le taux de la taxe foncière ».