Est-ce le moment de renégocier son crédit immobilier ?

Entrée en vigueur de la loi Lemoine au 1er septembre 2022, ce qui change

Les taux du crédit immobilier ont fortement baissé durant la dernière décennie, ce qui signifie qu’un prêt immobilier souscrit en 2015 affichait des conditions moins intéressantes qu’aujourd’hui ! Pour nombre de profils, la période est donc propice à la renégociation de prêt immobilier. Pourquoi pas vous ?

Renégocier son crédit immobilier : c’est le bon moment

En ce début d’année 2021, les taux immobiliers se situent à un niveau historiquement bas. Les prêts se négocient en moyenne à 1,10 % sur 20 ans. Pour les meilleurs dossiers, les emprunts se concluent même en dessous de 1%. Ces niveaux plancher sont d’actualité depuis 2019, il ne faut pas oublier que la moyenne des taux selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA dépassait encore 5% fin 2008 ! Elle était proche de 4% début 2012 et se situait encore au-dessus de 3% début 2014. Ce n’est qu’en 2016 que la moyenne des taux du crédit immobilier est tombée sous les 2%.

À qui profite la renégociation de crédit ?

Le principe de la renégociation concerne tout particulièrement les emprunteurs qui disposent d’un prêt à un taux supérieur à ceux pratiqués actuellement. Dans l’idéal, l’opération représente un intérêt à partir de 0,7 point d’écart entre le taux de crédit à renégocier et le taux actuel. Le capital restant dû doit être supérieur à 70 000€ et l’emprunteur doit se situer dans le premier tiers du remboursement de son prêt. Ces conditions réunies permettent de s’assurer de la rentabilité d’une opération de renégociation. L’emprunteur peut ainsi réduire le coût total de son crédit ou le montant de ses mensualités, voire les deux.

Le rachat de crédit pour plus de possibilités

Hormis la renégociation du contrat avec la banque prêteuse, l’emprunteur peut également faire jouer la concurrence. Les établissements externes proposent le rachat de l’encours et la souscription d’un nouveau crédit plus en phase avec les taux actuels. Attention néanmoins aux indemnités de remboursement anticipé (IRA). Celles-ci ne peuvent excéder 6 mois d’intérêts plafonnés à 3% du capital restant dû. D’autres frais sont à prendre en compte comme les frais de garantie du nouveau prêt. Cependant, le rachat de crédit immobilier est bien souvent plus intéressant que l’offre de la banque car les établissements externes souhaitent attirer les clients. Il est donc conseillé de faire jouer la concurrence. L’aide d’un courtier est utile pour dénicher l’offre la plus intéressante mais aussi vérifier la rentabilité de l’opération en calculant les frais engendrés par un rachat.

Ils nous ont déjà fait confiance