Taux de crédit immobilier en octobre 2023 : pourquoi il faut faire vite !

Maison automne

La remontée des taux se poursuit avec de bons taux qui s’élèvent à 4,20 % pour un emprunt sur 20 ans. Une évolution qui n’est pas surprenante face à l’augmentation du coût de l’argent de ces dernières semaines. Pourtant, les écarts entre les établissements sont contrastés.

Une hausse des taux différente

La hausse des taux en octobre est quasi générale sur toutes les durées. Toutefois, la tendance est plutôt baissière sur les durées les plus courtes. Ainsi, le bon taux est en repli sur 7 et 10 ans et affiche des progressions plus nettes pour les prêts les plus longs. En ce qui concerne les excellents taux réservés aux meilleurs dossiers, ils affichent plutôt des hausses, sauf sur 25 ans. Voici en détail l’évolution des taux mini en ce mois d’octobre :

  • sur 7 ans, l’excellent taux progresse de 20 points de base et atteint 3,25 % ;
  • sur 10 ans, l’excellent taux grimpe à 3,30 %, soit une hausse de + 20 points de base ;
  • sur 15 ans, l’excellent taux augmente de 30 points de base et passe à 3,60 % ;
  • sur 20 ans, l’excellent taux du marché atteint 3,60 %, en hausse de +10 points de base ;
  • sur 25 ans, l’excellent taux baisse de 5 points de base et s’affiche à 3,70 %.

Ralentissement de la hausse des taux

Malgré cette progression, il convient de souligner que la situation reste marquée par le ralentissement de la remontée des taux. La révision mensuelle du taux d’usure a autorisé les banques à ajuster leur taux plus rapidement et à retrouver de la rentabilité. Ainsi, malgré un taux plafond à 5,80 % pour les prêts de plus de 20 ans depuis le 1er octobre, les taux de crédit restent inférieurs à 5 %. Pour mémoire, le taux d’usure correspond au plafond au-delà duquel les banques ne peuvent pas octroyer de crédit. À noter que la mensualisation du taux d’usure devrait se terminer à la fin de l’année.

Faire vite pour décrocher un crédit au meilleur taux

Toutefois, la récente hausse de l’OAT 10 ans (obligation assimilable du Trésor) qui sert de référence aux banques pour fixer leurs taux d’intérêts pourrait changer la donne. Si elle se maintient à 3,5 % elle pourrait obliger les établissements bancaires à continuer de relever leurs barèmes. Signe qu’il vaut mieux ne pas attendre pour présenter une demande de crédit et concrétiser son projet immobilier. De plus, si certains établissements font leur retour sur le marché, il convient de noter que les écarts entre les barèmes peuvent être marqués. Les candidats à l’emprunt sont donc plus que jamais invités à comparer les taux.

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