Seniors, n’hésitez plus à emprunter !

Bienvenue aux seniors : souscrire un crédit immobilier à la retraite est devenu (presque) une formalité. Les banques accordent aujourd’hui des prêts aux 60 ans et plus. Par contre, le coût de l’assurance-emprunteur pèsera fortement dans les mensualités. D’autres possibilités de garantie, parfois plus accessibles, existent également.

Emprunter après 60 ans… les seniors d’aujourd’hui n’hésitent plus à se projeter dans des projets immobiliers et les opportunités ne manquent pas : rénovation, extension, changement de résidence principale à l’heure de la retraitelogement pour famille recomposée, résidence secondaire, logement pour enfants étudiants ou jeunes actifs, investissement locatif. Les banques ont bien appréhendé toutes les composantes de ce nouveau marché de la silver economy et accompagnent volontiers ces « nouveaux » emprunteurs pour peu que ceux-ci privilégient un prêt à durée courte (5, 10, 15 ans). 

Dans le cas spécifique des seniors, il est d’autant plus justifié de s’endetter en profitant du niveau encore très bas des taux d’intérêts des crédits immobiliers, plutôt que de mobiliser une épargne déjà judicieusement placée à des taux de rémunération supérieurs. Concrètement, d’un point de vue strictement juridique, il n’existe aucune limite d’âge pour emprunter. Dans la pratique, la limite d’âge moyenne imposée par les banques se situe à 85 ans en fin de prêt.

La maturité devient un atout

Contrairement à ce que l’on pourrait croire de prime abord, le profil des seniors a de quoi séduire un banquier. Cette clientèle est solvable, sérieuse, fiable et rassurante, souvent sans enfant à charge, disposant donc davantage de revenus disponibles. Autre particularité très appréciée par les établissements prêteurs : elle dispose très souvent de produits d’épargne et d’un apport personnel conséquent,construit au fil des ans permettant de limiter d’autant la durée du prêt et le montant à emprunter afin de finaliser son projet.

Seul bémol : le prix de l’assurance du prêt

L’âge de l’emprunteur n’aura pas d’incidence sur le taux du crédit intrinsèque. Que l’on ait 40 ans ou 70 ans, celui-ci reste inchangé et dépend de la capacité de remboursement, donc des revenus disponibles. Ce qui va faire varier le coût du crédit, c’est la prime d’assurance décès invalidité.

Du point de vue de la santé, les risques physiques augmentent. Donc plus l’emprunteur est âgé, plus la surprime sera importante. Il existe cependant des alternatives à l’assurance pour garantir un prêt immobilier : nantir ce dernier sur un portefeuille boursier ou un contrat d’assurance-vie ou recourir à une hypothèque portant sur un autre bien immobilier, entièrement payé.

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