Neuf ou ancien : le choix impossible ?

Ah… l’irrésistible charme de l’ancien ou la séduisante modernité du neuf. Dès que la question du logement est abordée, immédiatement un choix doit s’opérer et l’on entend tout et son contraire avec, à l’appui, leurs meilleurs arguments.

Preuve s’il en est, le choix entre une construction neuve et une résidence plus ou moins récemment bâtie reste en immobilier la question centrale, celle qui oriente d’emblée les recherches des acquéreurs. Si la réponse était facile à donner, il n’y aurait plus de débat depuis longtemps. Mais voilà. La décision d’acheter sa résidence principale devrait se baser uniquement sur des données objectives et chiffrées. Mais elle est si engageante émotionnellement, que l’affect et le subjectif ne sont jamais loin dans le choix final. On parle d’ailleurs à raison d’achat « coup de coeur ».

Quoiqu’il en soit, un achat dans le neuf ou une acquisition dans l’ancien ne donnent pas lieu aux mêmes dépenses et ont chacun leurs avantages particuliers.

Prix plus bas dans l’ancien 

Si l’on parle en termes d’investissement financier uniquement, le choix est vite fait : l’ancien est nettement moins onéreux que le neuf (2350€/m² en moyenne pour le premier et autour de 4200€/m² pour le second). Et le restera, même en passant par une agence immobilière qui facturera une commission entre 3 à 8 % de la valeur du bien, en moyenne.

De plus, l’offre est, par définition, beaucoup plus étendue dans l’ancien que dans le neuf. Il est donc souvent plus facile de trouver la perle rare. Cela demande néanmoins de nombreuses de visites et parfois un brin d’imagination aussi, ce qui est parfois un frein pour certains acheteurs.

Dans l’ancien, des dépenses supplémentaires sont à prévoir dans le plan de financement pour quelques travaux de rafraîchissement (autour de 200€/m²), voire de rénovation (1000 à 2000 € /m²).

Moins de frais annexes dans le neuf

Rien de tout cela, bien sûr, dans le neuf. Les acquéreurs sont sûrs d’avoir un bien aux dernières normes thermiques et phoniques, leur garantissant ainsi un confort immédiat et sont protégés des dépenses de travaux grâce aux différentes garanties (parfait achèvement, biennale et décennale).

Avantage au neuf également pour ce qui est improprement appelé les «frais de notaire» (en réalité, majoritairement composés de taxes). Ils sont sensiblement moins élevés dans le neuf que dans l’ancien : de 3 à 4 % pour le premier et de 7 à 8,5 % pour le second.

Si vous êtes éligible au prêt à taux zéro (PTZ), sachez qu’il est plus facile d’accès dans le neuf que dans l’ancien, où il est obligatoirement soumis à une condition de travaux. Et enfin, pour leurs impôts locaux, les acheteurs d’un programme neuf sont favorisés : les communes ont, en effet, la faculté de voter une exonération de taxe foncière pendant deux ans.
 

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