Maison de campagne, attention aux coûts cachés

Le boom des résidences secondaires

 

La période estivale arrive à grands pas et avec elle, tout son lot d’envies de vacances réussies au calme ou en famille, en bord de mer ou à l’air pur des montagnes. Forte est la tentation de sauter le pas, de profiter des taux d’intérêts actuels toujours très faibles et de chercher à investir (et se faire plaisir) dans une résidence secondaire. Mais avant de craquer pour la maison de campagne de ses rêves,il ne faut pas sous-estimer les frais récurrents générés par une telle acquisition. 

Taxe foncière, espaces verts, réparations

Forcément, posséder une belle maison avec le cas échéant une piscine ou quelques hectares de terrain génère des frais fixes incompressibles d’entretien dont la dépense annuelle avoisine en moyenne 5 % du prix du bien. Dans la liste des dépenses, en première place, il faut d’abord compter les impôts locaux.
A la campagne, cette fiscalité est toutefois moins salée qu’en ville même si l’on dispose de surfaces généreuses. Dans le Luberon par exemple, la taxe foncière avoisine 1.300 euros pour une maison de 180 m² avec 5 chambres et 1.500 m² de terrain. Ensuite, s’ajoutent les frais de fonctionnement. Ces derniers peuvent varier de un à trois pour une même propriété, en fonction du niveau de prestation demandée (personnel à demeure ou intervenants extérieurs pour le ménage, les petites réparations, la piscine, les espaces verts, la télésurveillance…).

Louer pour compenser les charges

Pour absorber une partie de ces charges, de plus en plus de propriétaires optent pour la solution financière offerte par la location meublée. Selon une étude IFOP réalisée pour la FNAIM, 40 % des propriétaires y recourent déjà.

Pour rentabiliser une telle opération, mieux vaut louer 1 à 2 mois et de préférence en juillet et août lorsque la demande est importante et les semaines les plus chères. Dans le sud (notamment en Provence), des maisons de caractère de 200 à 250 m² avec piscine, se louent souvent entre 5.000 à 6.000 euros la semaine. Quand on a la possibilité de profiter de sa résidence secondaire à d’autres moments de l’année, la louer tout un été est une occasion idéale de se constituer un apport suffisant pour subvenir à son entretien.
 

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