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L’effondrement rapide de la bourse aux prémices de la crise sanitaire liée au Covid-19 a participé à consolider l’image rassurante de l’immobilier, et ce malgré le coup d’arrêt dans la dynamique des transactions. La pierre continue d’incarner un placement gagnant sur la durée.
La Bourse n’a pas résisté
Avant même que le confinement ne soit décrété en France le 16 mars dernier, les Bourses européennes avaient dévissé : la pandémie de coronavirus leur a fait perdre le tiers de leur valeur. Un phénomène comparable à la crise des subprimes de 2008 ? Non, c’est au krach boursier de 1929 qu’il faut remonter pour trouver phénomène comparable. Avec une ampleur d’autant plus mondiale que la crise financière accompagne une crise sanitaire touchant les cinq continents. Même le prix du baril a plongé sous les 20 dollars, contre 60 en début d’année ! Les placements financiers en unités de compte – dont une partie est placée en actions – ont donc souffert de cette tornade, et c’est d’autant plus dommageable que leur poids dans l’assurance-vie avait encore fortement progressé en 2019 au détriment de fonds en euros de moins en moins rémunérateurs. Si ces derniers représentent 80% de l’encours total, les unités de compte avaient en effet représenté près de la moitié de la collecte de l’année écoulée (41%), démontrant une prise de risque croissante chez les particuliers dans le but de faire fructifier leur épargne. Or, la crise sanitaire est synonyme de perte de capital…
Un recul des prix, pas une débâcle
Qu’en est-il de la pierre ? MeilleursAgents s’attend à une baisse des prix dans les prochains mois lorsque les transactions reprendront leur train avec le déconfinement, car l’offre devrait se tarir et le rapport se rééquilibrer au détriment des vendeurs qui s’étaient habitués à voir les tarifs progresser à un rythme soutenu : +27,6% entre 2010 et 2020 dans les dix plus grandes villes françaises, +55,3% à Paris ! Cette frénésie va donc s’estomper, mais la valeur des biens immobiliers ne va pas chuter de 30% comme le CAC 40. Dans les agglomérations les plus attractives, on parle d’un ralentissement de la hausse et d’une période de stabilisation. Les territoires moins tendus, dont la valorisation a été plus lente (+2,7% de hausse des prix dans les zones rurales sur les cinq dernières années), peuvent s’attendre à subir un recul, mais l’échelle n’aura là encore rien de comparable avec l’indice de la Bourse de Paris…
Le krach boursier de la deuxième semaine de mars a en effet permis de conforter l’image de valeur refuge de l’immobilier. Certes les transactions vont retomber sous le million en 2020, mais l’activité va reprendre car il y aura toujours des projets de mobilité et d’accession à la propriété. Et entre la versatilité des marchés financiers et le maintien des taux du crédit immobilier à des niveaux bas, la pierre n’a pas fini d’attirer les particuliers désireux de se constituer un patrimoine solide, offrant un bon rendement et des perspectives à moyen et long terme.