La tendance baissière de la rentrée de septembre s’accélère et se confirme. En octobre, les candidats à l’emprunt immobilier peuvent profiter de belles réductions. Recul des barèmes […]
Le marché immobilier continue sur sa lancée dynamique depuis le début de l’année. Les dernières prévisions de vente portent à plus d’un million de transactions qui seront réalisées en 2019. La demande s’est considérablement accrue – portée qu’elle a été par des conditions de crédit inédites – mais l’offre n’a pas progressé dans les mêmes proportions. En clair, les acheteurs dépassant en nombre les vendeurs, le prix de l’immobilier fait alors office de valeur d’ajustement. Dans l’ancien, il faut désormais compter en moyenne 3 494 €/m².
La plus forte augmentation concerne les maisons
Alors que sur le marché des appartements, la hausse des prix de vente n’accélère que mollement (3,9 % de hausse annuelle contre + 3,7 % à fin-septembre 2018), le prix des maisons, en revanche, a gagné + 5,1 % sur 1 an (contre 3 % en 2018, à la même époque) et atteint un niveau moyen de 3 130€ du m². Les appartements restent cependant plus chers, la moyenne s’établit à 3 835€/m². Seule Bordeaux voit ses prix baisser aussi bien sur les trois derniers mois (- 2,4 %) que sur l’année (- 0,3 %), une première depuis 5 ans. Comme le fait remarquer Michel Mouillart, porte-parole du baromètre LPI-SeLoger, « à Bordeaux, l’atterrissage est brutal ». Effectivement, cette tendance baissière contraste fortement avec la hausse annuelle (plus de 10 %) qu’affichait encore le prix de l’immobilier bordelais en septembre de l’année dernière
Faire baisser le prix n’est pas réaliste
Sur un marché en hausse, reflet d’une forte demande des acquéreurs, les marges de négociation sont par conséquent au plus bas : à peine 2,5 % du prix de vente affiché pour les appartements, 4,4 % pour les maisons et 3,5 %, tous types de biens confondus. « Les marges de négociation se situent à 18 % sous leur moyenne de longue période sur le marché des maisons et à 34 % sous leur moyenne de longue période sur le marché des appartements » confirme Michel Mouillart. Les acheteurs ne prennent plus le risque de négocier de fortes ristournes sous peine de voir le bien convoité leur passer sous le nez. Par contre, il est important de noter que ce rétrécissement des marges vaut désormais également pour les territoires ruraux et intermédiaires où la demande tend à relever la tête.