De plus en plus de bureaux transformés en logements

de plus en plus de bureaux changés en logements

Face à un marché immobilier tendu et à une pénurie de logements, le « recyclage urbain » rencontre un réel succès. Paris et le Grand Paris souhaitent intensifier la transformation de bureaux en logements.

De plus en plus de bureaux vacants

D’un côté, on assiste à une pénurie de logements à Paris. De l’autre, la crise sanitaire liée à la Covid-19 a permis de libérer des bureaux devenus obsolètes dans la capitale. Des logements familiaux ont ainsi pu naître en plein cœur du quartier des affaires parisien, boulevard Malesherbes, dans l’ancien siège de la marque Burberry. Des Parisiens se sont installés dans les nouveaux logements de l’immeuble autrefois occupé par la célèbre enseigne de discount Tati, boulevard Barbès. Immeuble après immeuble, la capitale transforme chaque mètre carré de bureaux vacants en logements.

L’aubaine du recyclage urbain

Novaxia Investissement, une société de gestion d’actifs immobiliers, a vite décelé l’aubaine que constitue ce marché. Ainsi, elle a lancé en janvier 2021 un fonds consacré à l’immobilier résidentiel, Novaxia R. Ce fonds a cumulé 85 millions d’euros en cinq mois à peine. Un montant qui a permis à Novaxia de racheter des immeubles de bureaux à Paris, Rueil-Malmaison, Saint-Ouen, Clichy-la-Garenne, Champigny-sur-Marne et Nanterre pour les transformer en logements. Si Paris et la première couronne représentent aujourd’hui plus de 60 % des projets de conversions (en volume), d’autres villes sont concernées comme Nantes et Bordeaux notamment.

Une décote des biens vacants

Le recyclage urbain répond non seulement à une demande forte, mais également à une volonté politique. La loi Climat et Résilience accélère la rénovation des logements et est en phase avec cette conjoncture immobilière. La construction neuve semble désormais appartenir au passé. Paris et le Grand Paris ont même décidé de mettre à l’honneur les projets de recyclage des bureaux dans leurs concours d’architecture. Même si certains bureaux ou locaux obsolètes ne sont pas transformables en logements, les possibilités ne manquent pas. Le phénomène s’est d’autant plus accentué avec la généralisation du télétravail. Une opération intéressante car les prix des biens vacants subissent une décote. Cette dernière se conjugue actuellement avec des taux de crédit immobilier historiquement  bas. Pour optimiser davantage le coût du financement d’un bien immobilier, il est possible de de faire appel à un expert du financement. Le courtier en crédit immobilier a pour objectif d’obtenir les conditions les plus avantageuses pour l’emprunteur.

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