Les professionnels parient sur la stabilité des prix pour les 12 prochains mois

Malgré une légère baisse (-2 pts), le moral des professionnels de l’immobilier reste élevé (75 % d’optimistes) selon le baromètre Crédit Foncier CSA publié mi-septembre. Après 6 mois d’activité, le moral reste bon chez les professionnels de l’immobilier. Néanmoins, à la même période l’an dernier, ils étaient 82% à l’être, et cette part n’a cessé de régresser depuis.

Une majorité de professionnels (52 %) considère que le marché immobilier s’est stabilisé dans son ensemble au cours des derniers mois (42 % lors de la précédente enquête). Une proportion jamais atteinte depuis la première édition de ce baromètre en janvier 2015. Cette stabilité ne vaut cependant pas pour tous les segments : 35 % des professionnels ont constaté une baisse de la primo-accession depuis le début de l’année, imputable au contexte économique et surtout de la diminution des aides à l’accession.

3 professionnels sur 4 optimistes pour les 12 prochains mois

Trois quarts (75 %) des professionnels sont optimistes sur l’avenir du marché immobilier résidentiel pour les douze prochains mois. Principaux motifs de satisfaction : le niveau bas des taux d’intérêt et le dynamisme du marché. Même si elle est en recul par rapport au record de septembre 2017 (82 %), cette proportion d’optimistes est globalement au même niveau depuis plus de deux ans (74 % en mai 2016).

Dans leur majorité, les professionnels de l’immobilier misent sur une stabilité des prix et des transactions. Plus exactement, dans le neuf, 38 % des répondants estiment que le niveau de transactions devrait se maintenir à un même niveau et 32 % qu’il devrait progresser. Les prix devraient rester stables (59 % des répondants) ou augmenter (33 %). Et, dans l’ancien, le sentiment de statu quo est encore plus largement dominant : plus de la moitié des professionnels anticipent en majorité une stabilité des transactions (54 %) et des prix (53 %).

Le rêve du retour du PTZ

Les professionnels souhaitent le rétablissement de l’APL Accession et du PTZ (ancienne formule). Interrogés sur les priorités à donner dans la loi de Finances 2019, les professionnels souhaitent quasi-unanimement (85 %) le rétablissement du Prêt à Taux Zéro (PTZ) tel qu’il existait en 2017 (financement de 40% du coût de l’opération lors d’un achat sur tout le territoire). Par ailleurs, deux tiers des professionnels (65 %) estiment qu’il faut également revenir sur la quasi-suppression de l’APL accession intervenue fin 2017. En effet, ce dispositif est, à ce jour, supprimé dans le neuf et conservé dans l’ancien pendant deux ans, mais seulement dans certaines zones. 

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