Les taux de crédits toujours bas en 2018

C’est une, non deux bonnes nouvelles pour tous les futurs acquéreurs. Dans la continuité de 2017, les taux devraient continuer à se situer bien en dessous des 2% et les prix de vente ne subir qu’une très légère hausse de façon générale (à l’exception de quelques métropoles très demandées comme Paris et Bordeaux).

Pas de remontée des taux directeurs

Selon la dernière édition de l’année 2017 de son baromètre mensuel des prix de l’immobilier résidentiel en France, le site d’annonces immobilières MeilleursAgents.com prévoit en effet que « l’année 2018 sera bonne, dans la continuité de 2017 avec des hausses de prix moyen d’environ + 2 % sur l’ensemble du territoire. ». Mais surtout, le crédit bon marché va rester sur sa lancée. « Rien ne laisse présager d’évolution majeure des taux, souligne Sébastien de Lafond, président et fondateur de MeilleursAgents.com. D’une part, «  La BCE a certes resserré sa politique de d’injection de liquidité mais conserve ses taux à un niveau plancher. De même, la Fed américaine a remonté ses taux directeurs sans que cela n’ait entraîné une remontée des taux des emprunts d’état en Europe (notamment OAT à 10 ans) ». Autrement dit, cela ne modifie en rien à court ou moyen terme le niveau des taux en Europe. 

L’économie va mieux

Et deuxième élément important : « la reprise économique qui se généralise en Europe et notamment en France, selon Sébastien de Lafond. Pour l’Insee, le PIB (+ 1,9 %), meilleur que prévu (+ 1,6 %) en 2017, devrait progresser au même rythme l’an prochain. ». La dynamique économique française a incontestablement retrouvé des couleurs alors que la France se découvre une nouvelle attractivité dans un contexte européen marqué, en autres, par les incertitudes du Brexit.

Les banques toujours en recherche de clients

Et enfin, les banques, qui ont des objectifs ambitieux pour 2018, n’ont pas intérêt à augmenter leur taux. Et ce d’autant plus dans un contexte qui leur sera sans doute moins favorable qu’en 2017. Difficile en effet d’imaginer battre le record historique des 950 000 ventes enregistrées l’année dernière. Elles vont plutôt avoir tendance à attendre de voir comment la demande va évoluer avec les nouvelles conditions de marchés (le PTZ 2018 en premier lieu).

 

 

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