Assurance perte d’emploi : les clés pour bien comprendre ce dispositif complexe

Vous allez bientôt conclure votre emprunt immobilier et vous hésitez encore à souscrire ou non à l’assurance perte d’emploi. ACE vous donne les clés pour prendre votre décision en toute connaissance de cause !

La banque ou l’organisme de crédit qui vous accorde le prêt vous a parlé de l’assurance perte d’emploi et vous incite à y souscrire. Compte tenu de l’environnement économique incertain, vous hésitez à considérer cette adhésion comme une dépense supplémentaire inutile ou au contraire comme un investissement qui peut se révéler payant. La réponse dépend de nombreux critères. De la stabilité de votre situation professionnelle bien sûr, qui vous incitera à vous rassurer éventuellement en prenant une décision subjective, en fonction de vos craintes sur votre avenir. Mais aussi des modalités du contrat qui vous est proposé.

L’assurance contre la perte d’emploi consiste, comme son nom l’indique, à assurer le remboursement des mensualités d’un emprunt immobilier, dans le cas d’une perte d’emploi. Tout d’abord, cette assurance vous concernera tout particulièrement si vous êtes âgé de moins de 55 – 60 ans en moyenne et salarié en CDI depuis au moins 6 mois et hors période d’essai.

L’assurance couvre ce risque s’il s’agit bien entendu d’une perte d’emploi involontaire – donc d’un licenciement et non d’une démission. Par ailleurs, la couverture du risque intervient à l’issue de deux périodes clés : la période de carence d’une part, puis la période de franchise. Deux notions différentes qui ont un même effet : repousser la date de mise en œuvre de l’indemnisation par l’organisme de crédit.

La carence désigne une première période en début de contrat durant laquelle l’assurance ne pourra intervenir, même si vous êtes licencié. Ce délai peut s’étaler de 6 mois à un an. Quant à la franchise, il s’agit d’un délai d’environ 3 à 6 mois à partir de la date du licenciement – ou de la perception des indemnités chômage – avant la mise en place des versements de l’assurance.

Dernier élément important : la durée du contrat d’assurance contre la perte d’emploi. En général, celui-ci court sur quelques années – souvent entre 1 et 4 ans. A l’issue de cette période, le contrat est en général renouvelé par tacite reconduction. Il faudra donc bien noter ce délai dans votre agenda afin de faire le point en fonction de votre situation et voir s’il convient de résilier ou de renégocier. Car les éléments financiers restent encore à définir : montant de l’indemnisation et coût de l’assurance vont du simple au double selon les prestataires.

L’offre en matière de contrats d’assurance perte d’emploi s’avère donc complexe, pléthorique et mouvante. Ce que l’on peut vous conseiller, c’est de souscrire cette assurance au moment de la signature du crédit, puis vous aurez la possibilité de l’annuler ensuite à chaque date anniversaire de votre contrat. En revanche, si vous ne prenez pas cette assurance au départ, vous ne pourrez plus y souscrire par la suite. Avant de signer, il serait donc bon de prendre avis auprès d’un professionnel indépendant. Un courtier par exemple…

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